Terres du Nord, de Champagne, d’Ardennes et de Lorraine
S’il est des demeures qui gardent pour toujours
Gravées dans leurs pierres les blessures du passé
Crimes odieux ou déchirements d’amours
Ces drames imprescriptibles ne cessant de les hanter.
Que dire de ces terres martyres, lieux de cette guerre terrible,
Abreuvées du sang des enfants de France et d’Ailleurs
Où planent toutes ces âmes souffrant l’indicible
Mânes d’une génération disparue dans la terreur.
Que dire de ces enfants qui sont partis le cœur serré
En chantant pour se donner bonne contenance
Vers ce gouffre d’horreurs qui allait les absorber
Exigeant d’eux d’impossibles sacrifices et vaillances.
Que dire de toutes ces vies gâchées, ces espoirs perdus
De tous ces rêves et ces corps déchirés dans la mitraille
Même ceux qui en sont revenus, comme les disparus
Ont laissé leur enfance volée dans vos entrailles.
Terres du Nord, de Champagne, d’Ardennes et de Lorraine
Qui avez englouti ces enfants, nos grands-pères et nos pères
Dans la folie des grands hommes et de leurs ambitions inhumaines
Prenez soins de leurs âmes sans cesse en quête de lumière.
Quels lourds tributs versés pour une trêve bien illusoire !
Notre paix d’aujourd’hui ayant encore exigé d’autres héroïsmes.
Puisse le souvenir de ces soldats être gravé en nos mémoires
Et nos enfants, comme nous, ne jamais vivre pareils cataclysmes.
La musique de ce poème a été générée par l’IA – suno.com –