Il est des soirs où l’on a l’impression d’avoir au fond de l’âme,
Un vide, une déchirure, que rien ne saurait combler.
Où les pensées s’envolent comme des oiseaux et se pâment,
Ne trouvant pas de branche pour se poser.
Des soirs hantés par le même doux visage de femme
Qui disparaît, à peine pense-t’on l’ avoir touché.
Puis il revient, insistant, et danse comme une flamme
Qui brûle le cœur sans parvenir à le réchauffer.
Ces soirs là, on aimerait pouvoir confier sa peine, ses larmes
A celle dont la douceur a le pouvoir de consoler.
Du bout des doigts, de son sourire qui vous désarme,
Elle guérirait cette blessure par sa douceur et sa gaîté.