Lorsque le bonheur s’est enfui
Qu’il ne reste que le souvenir
Que l’on avance dans la nuit
Que seule on affronte le pire
La cruelle morsure de l’ennui,
De cette absence qui déchire,
De tous ces jours passés sans lui
Des regrets de n’avoir pu tout lui dire
Les blessures de l’âme meurtrie
Les voiles insipides de l’avenir
L’absence de sa chaleur et son sourire,
Sont le quotidien de la vie
Quand tout en soi se brise et chavire
Son visage apparaît et sourit
Insufflant le courage de repartir,
Message d’espoir déchirant la nuit
Il faut alors avancer pour ne pas fléchir
Penser à demain, ainsi va la vie
Surmonter sa peine, réapprendre à sourire
Revivre ce n’est bien sûr pas l’oubli…