Toutes ces pensées, ces élans, ces états d’âme,
Qui s’envolent silencieux dans la nuit froide et noire.
Attendant un écho, guettant la lumière d’une flamme
Qui réchaufferait le cœur d’un impossible espoir.
Qui n’a jamais connu, ces sentiments cruels comme des lames,
Qui vous transpercent le cœur les soirs de désespoir.
Et puis soudain, magique, un fugitif visage de femme
Illuminant le ciel, apparaît dans le soir.
Alors la peine s’estompe, la douceur sèche les larmes,
Des étoiles s’allument, qu’on ne pouvait plus voir.
Et ce visage s’éclaire d’un sourire et vous charme,
Déposant dans le cœur la magie d’un regard.
On aimerait alors que jamais ne cesse le charme,
Que pour toujours, il fige cet immense miroir,
Ne laissant plus de place aux angoisses et aux drames,
Où seul le bonheur retrouvé s’offrirait aux regards.